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Wednesday, January 30, 2013

Demain, dès l'aube...

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo

Monday, March 26, 2012

Pause

Now and then
it's good to pause
in our pursuit of happiness
and just be happy.

Guillaume Apollinaire

Tuesday, October 25, 2011

Pascale Lejeune



















What a voice! A voice that reminds you of French singers of another time.

Adelaide: http://www.youtube.com/watch?v=1wqNYKDgUiM

La Nuit
http://www.myspace.com/pascallejeune/music

Paroles et musique : Pascal Lejeune

Pascal Lejeune : voix, percussions, lead guitare
Yves Desrosiers : banjo, guitare électrique, lap steel, percussions, pump organ, choeur
Gilles Brisebois : basse

La nuit n'a peur de personne
Même pas dans les coins sombres
Le jour se tasse à chaque seconde
Pour y laisser que son ombre

Souvent mes nuits sont blanches
Souvent mes nuits sont longues
Et quand le jour se penche
Recommence le décompte

Et on s’est quittés

Bilingue in Paris
Pascal Lejeune


Vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=2QhYVaFomhY

À Paris, sous la pluie
On s’est embrassés, en anglais
On s’est embrassés, et tu pleurais

Mais rien n’a paru, Tes larmes sont disparues
Avec les gouttes d’eau, Les frissons dans le dos

Fermé mon parapluie, Sauté dans le taxi
Et on s’est quittés sur le champ
Et on s’est quittés sans s’échanger nos adresses...

Saturday, August 20, 2011

Et entendre ton rire comme on entend la mer....

























Renaud, Mistral Gagnant: http://www.youtube.com/watch?v=jYb_aYgmGP4

Ah... m'asseoir sur un banc
cinq minutes avec toi
et regarder les gens
tant qu'y en a

Te parler du bon temps
qu'est mort ou qui r'viendra
en serrant dans ma main
tes p'tits doigts

Pi donner à bouffer
à des pigeons idiots
leur filer des coups d'pied
pour de faux

Et entendre ton rire
qui lézarde les murs
qui sait surtout guérir
mes blessures

Tuesday, July 12, 2011

Déjeuner du matin




















Breakfast

He poured the coffee
Into the cup
He poured the milk
Into the cup of coffee
He added the sugar
To the coffee and milk
He stirred it
With a teaspoon
He drank the coffee
And put back the cup
Without speaking to me

He lit a cigarette
He blew some rings
With the smoke
He flicked the ashes
Into the ashtray
Without speaking to me
Without looking at me

He got up
He put on his hat
He put on
His raincoat
Because it was raining
And he went out
Into the rain
Without a word
Without looking at me

And I I took my head
In my hands
And I wept.

Jacques Prévert, translated from the French, ‘Déjeuner du matin’

Friday, June 24, 2011

Words, not actions

"...Human beings live in a world where words, and not actions, have more power, where the ultimate competence is the mastery of language. It is terrible, because, basically we are primates programmed to eat, sleep, reproduce, conquer and safeguard our territory, and those who are most capable of doing that, the most animal amongst us, are always done in by the the others, those who speak well while they would be incapable of defending their property, bringing back a rabbit for dinner, or of reproducing correctly.

Humans live in a world where it is the weak who dominate. It is a terrible insult to our animal nature, a kind of perversion, a profound contradiction."

 Translated from:

"Les hommes vivent dans un monde ou ce sont les mots et non les actes qui ont du pouvoir, ou la compétence ultime, c'est la maitrise du langage. C'est terrible, parce que, au fond, nous sommes des primates programmés pour manger, dormir, nous reproduire, conquérir et sécuriser notre territoire et que les plus doués pour ça, les plus animaux d'entre nous, se font toujours avoir par les autres, ceux qui parlent bien alors qu'ils seraient incapables de défendre leur jardin, de rameneer un lapin pour le diner ou de procréer correctement.

Les hommes vivent dans un monde ou ce sont les faibles qui dominent. C'est une injure terrible à notre nature animale, un genre de perversion, de contradiction profonde."

'L'Elégance du Hérisson', Page 56
Muriel Barbery
Editions Gallimard, 2006

This fabulous book is available in English too - http://www.amazon.co.uk/Elegance-Hedgehog-Muriel-Barbery/dp/1906040168

Tuesday, November 3, 2009

Fred Martin

My French artist friend Fred's beautiful sketches, drawn during his many wanderings, across many continents. He used to show me these sketches he drew of people, in his notebook, while waiting at bus stands, travelling in trains etc.
http://lescarnetsdefred.blogspot.com/
Check out his work with clay masks of people's faces - http://baptemesdeterre.blogspot.com/
And his installations with these masks, in the most unexpected locations: http://baptemesdeterre.blogspot.com/
Bonne Chance, Fred!

Sunday, June 14, 2009

Certes, aujourdh’hui

Certes, aujourdh’hui mes soirées
Ne se passent plus en réunions

J’aime mieux rester dans le silence de mon bureau
Même si sans doute je me sens un peu coupable
De ne passer mon temps qu’à cultiver des états d’âme
Vaguement à l’écoute des rares bruits de la nuit

D’une corne de brume par exemple
Lorsqu’un bateau quitte l’estuaire
Et le refrain de son moteur lent
Saluant de sourdes vibrations
Les fondations de la maison
Semble ausculter les profondeurs nocturnes…..

J’habite ici, Jean-Claude Pinson

Sunday, June 7, 2009

Certes, aujourdh’hui


Certes, aujourdh’hui mes soirées
Ne se passent plus en réunions

J’aime mieux rester dans le silence de mon bureau
Même si sans doute je me sens un peu coupable

De ne passer mon temps qu’à cultiver des états d’âme
Vaguement à l’écoute des rares bruits de la nuit

D’une corne de brume par exemple
Lorsqu’un bateau quitte l’estuaire

Et le refrain de son moteur lent
Saluant de sourdes vibrations
Les fondations de la maison
Semble ausculter les profondeurs nocturnes…..

'J’habite ici' , Jean-Claude Pinson

Saturday, May 30, 2009

Au bout du chemin

Au printemps j’ai des chemins creux
Qui poussent dans la tête, des envies de campagne

Rarement je passe à l’acte
Je me complais plutôt à choyer la mémoire

D’un jour à l’ile aux Moines où nous avons marché
Entre deaux fanfares d’aubépines
(la métaphore tant pis trahit la paix du lieu)
le vert d’une île en face faisait comme un motif
sur la très grande assiette de la mer

Pourquoi étions-nous si sereins?
Était-ce au bout du chemin la certitude
Que serait une plage
Où ramasser des coquillages ?

' J’habite ici', Jean-Claude Pinson

Friday, May 15, 2009

Mathias Duplessy

Heard this most astounding French musician - Mathias Duplessy.

He played the guitar and a Mongolian instrument (morin khuur) at the Alliance last week, performed throat singing which he learned in Mongolia - all 3 styles, sang French song from the medeival ages, peppy Spanish songs, African songs - it was magical watching the range of sounds he produced with the guitar. Among other things, he also played percussion on it, and his fingers were so fast his hand was all a blur.

So much energy, so much depth and understanding in his appreciation of other cultures. Like he said - "There is a story behind every face, I try to find that". He stayed back and interacted with the audience, that was very interesting.

His site -

http://www.mathiasduplessy.com/

Kakgda is my favorite song from the Mathias Duplessy Trio CD.
You can google and get some of his music on you tube and also on my space. But nothing comes close to the live performance. If he ever performs in your city, don't miss him.

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