Saturday, May 30, 2009

Au bout du chemin

Au printemps j’ai des chemins creux
Qui poussent dans la tête, des envies de campagne

Rarement je passe à l’acte
Je me complais plutôt à choyer la mémoire

D’un jour à l’ile aux Moines où nous avons marché
Entre deaux fanfares d’aubépines
(la métaphore tant pis trahit la paix du lieu)
le vert d’une île en face faisait comme un motif
sur la très grande assiette de la mer

Pourquoi étions-nous si sereins?
Était-ce au bout du chemin la certitude
Que serait une plage
Où ramasser des coquillages ?

' J’habite ici', Jean-Claude Pinson

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